lundi 27 février 2012

Une oeuvre magistrale (partie 2) Un possible avenir...

Si nous vous disions que le maire actuel de Manille était un enfant de l'Hospicio de San Jose… Le dernier livre consacré à cette organisation humanitaire trace le portrait de belles histoires de vie de ce genre.  On peut donc y suivre quelques 50 vécus exemplaires. On y retrouve des personnes qui ont su construire leur destinée avec un bagage exceptionnel.  Depuis plus de 200 ans, l'Hospicio a accompagné des enfants dans leur développement. Ces enfants de la résilience ont donc pu créer leur propre devenir.  Maintenant, ils oeuvrent en tant que travailleurs sociaux, gestionnaires, physiothérapeutes, informaticiens, ingénieurs, etc… Il est possible de les croiser un peu partout dans le monde, aux États Unis (Connecticut, California,), en France, en Pologne, au Japon, et encore…  L'Hospicio a également été témoin de belles rencontres amoureuses.  Les responsables de dorm (bâtiment où sont hébergés les adolescents, les jeunes adultes et les personnes âgées) sont souvent des couples qui se sont formés ici. 



Engagé avant tout auprès des laissés pour compte, l'Hospicio a su s'adapter aux besoins du milieu au cours de son histoire.  Outre la maison pour les familles en crise, Tahan Center (sujet précédent), l'institution prend soin de personnes âgées, d'handicapés ainsi que d'enfants et de jeunes adultes. Une maison pour accueillir les femmes ayant le sida devrait bientôt ouvrir ses portes à la population.  

Nous tenons à souligner le travail de la directrice générale qui est d'un dynamisme peu commun. Sister Corrie, Sr. Maria  Socorro Pilar G. Evidente, a obtenu récemment une reconnaissance de la ville de Manille.  Elle a été nommée comme One of Manila's outstanding women leaders.  Cela illustre bien le rayonnement de son leadership.  Afin d'aider l'Hospicio à accomplir sa mission, Sister Corrie invite les personnes intéressées à parrainer un enfant (sponsoring).  En gros, il s'agit de contribuer financièrement (un montant par mois). 

Nous devons également vous parler de Sister Ding qui nous a accueillies à bras ouverts, de Sister Paz, Sr. Paz Marfori, qui nous a impressionnées par ses réalisations et de Sr. Emilia Camarote qui tenait à nous dire quelques mots en français lors de nos rencontres. Il y a aussi tous ces gens qui travaillent ici et qui ont le coeur grand comme il est impossible d'imaginer.    

 Dans une ville de quelques 20 millions d'habitants, sur une île accessible via une petite entrée, en plein milieu du pont Ayala, nous avons eu la chance de saisir le sens profond et multidimensionnel de Mahal Kita bunso!  

Merci de nous avoir si gentiment permis de vivre tout cela avec une telle intensité …

RA et l'équipe

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire